1. |
Perdre le feu
02:58
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Il n’a pas peur du froid
Il a oublié pourquoi
Il ne craint pas la mort
Juste le long corridor
À force de jouer avec la flamme et se bruler
Sa chandelle est morte
À force de jouer avec la flamme et de se bruler
Il a perdu le feu
Et il entend en double
Il faibli à vue d’œil
Une autre version de l’orgueil
L’aversion de la foule
T’as perdu le feu
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2. |
Personne
02:34
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Perdu dans un labyrinthe comme un rat
Un pas par en avant, deux par en arrière
J'ai une chose à te dire
Fais attention ce que tu désires
Ça peut finir par aboutir
Tu pourras pu redescendre
Personne pour te comprendre
Perdu dans la foule, perdu dans ma tête
- « J'pourrais arrêter,
Jamais j'arrêterai »
- « Je sais j'ai jamais été bon
Pour me rappeler de ton nom »
J'oublie pas ton sourire qui fume une cigarette
J'ai une chose à te dire
Fais attention après quoi tu coures
T'es en train de devenir pire
De pire en pire jour après jour
Personne à qui donner l'amour
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3. |
Décatie
02:35
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Comme une bille de plomb
Lâchée lousse dans un jeu de pinball
Elle sait pu « fuckall »
Elle cogne sa tête partout
À force de tourner en rond
Elle voie flou
Lendemains et dénis
Elle cherche le réconfort
Dans la lumière sale de novembre
Elle se saoule à l’ombre
Quand est-ce que c’est trop tard
Pour ranimer un cœur au beurre noir
Avant qu’il sombre?
Épuisée par l’ennui
Ce qui est perdu
Ne se retrouve plus
Décatie, lendemains et dénis
Décatie, épuisée par l’ennui
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4. |
29 février
02:07
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Avoir su que je finirais le décor à l'envers
Pied nu pour mon dernier trajet dans le désert
Avoir su que je finirais sur le bord du chemin
Les mains sales à compter mes plaies dans le ravin
J’aurais du rester couché
29 février
Les yeux fermés
Après tout ce vide dans ma tête, le long tunnel blanc
Le sifflement des accidents, visite en enfer
Avoir su que je finirais accroché à ma civière
Les mains sales à compter mes plaies dans les bras de ma mère
Défoncé comme un junkie, vouloir s’arracher les yeux
Avoir peur de pu pouvoir vivre à 100 milles à l'heure
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5. |
Commotion
02:45
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6. |
Compte à rebours
03:00
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J'ai fait une liste, barbouillé ton nom en haut
Retiens ton respire, ton jour va venir
Compte à rebours
J’ai fait mon deuil de la vérité
Fleurs et combats dans ma tête, dans mon cœur
Le jour où j’te ferai ta fête, t’auras peur
J’ai fait mon deuil, de la vérité
Et ta fausse identité
Si aujourd'hui j'me lâchais lousse
Que ma bouche devenait mon fusil
La vérité n’est pas douce
Désormais chu ton pire ennemi
J'ai fait mon deuil de la vérité
Ton amitié, un trompe l’œil
Un coup de couteau dans le dos
En toute infidélité
J'ai pas besoin de pharmacien
Ni thérapie, ni sédatif
C'est elle qui est mon garde fou
Mon remède mon amour
Les cicatrices de la controverse
P’tit con de la dernière averse
Je poursuis ma route
Fuck you, fuck toutte.
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7. |
Poudre aux yeux
03:00
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Une taverne tamisée sépia
Où le sexe est en solde
Perdu dans ses bras
Je ne suis plus personne
The Strokes dans les haut-parleurs
Poudre à danser artificielle
J'en vois de toutes les couleurs
Quand on s’embrasse dans la ruelle
Il n'y a qu'une seule loi.
Je pense seulement à moi.
Mon corps dealé au pawn shop
Mon cœur sous électrochocs
Ma tête sur le bar, explosée
Saisir l'instant au plus vite
Avant que le moment s'effrite
Même si c'est rien que de la poudre aux yeux
L'éveil du malaise
Les vices cachés
Des étoiles d'araignées
Hier soir et son contraire
Lit souillé, vide
Au revoir timide
De l'amour que l'on jette
Trahison et regret
Il n'y a qu'une seule loi
Je pense seulement à moi.
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8. |
Le vertige de la chute
02:57
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Ils volent ses nuits
Ils volent sa vie
Les derniers vestiges d’espoir
La luxure la change
Les miroirs étranges
Engourdissent son personnage
Tu te mets le doigt dans l'œil
Puisqu’ils t’ont menti
Du berceau jusqu'au dernier repos
Tu carbures aux pilules
Perdue dans la brume
Le vertige de la chute
L'égo plus brisé que le cœur
Demain ne se rappelle plus d'hier
Elle voit tout à l'envers
Elle implore ses démons de la lâcher
Même si rien n’a jamais résisté
À son faible pour la noirceur
Elle fixe le pendule
L’isoloir, sa fortune
Le vertige de la chute
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9. |
En cavale
02:50
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À force de vivre dans le déni
Elle est sa pire ennemi
Les plaisirs louches de la nuit
Impulsion, anxiété, paranoïa
Les fins craquements du délit
Les dures pulsions de la nuit
Marie-Ève pleure
Marie-Ève part
Marie ne donne plus signe de vie
Elle fuit avec des requins
Qui ne sont pas des animaux de compagnie
Les étoiles fument à l’infini
Mais la lune reste dans l’ennui
Les plaisirs insatiables de la nuit
Marie-Ève pleure
Marie-Ève part
En cavale.
Elle part en cavale
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10. |
L'été de l'ecstasy
04:50
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Partir ou rester
Une ballade en étranger
Sans repères, danser
Ensemble, rien comprendre
L’été de l’ecstasy
Toutes les beautés dans ses yeux gris
Vouloir sauver le soleil
Qui se noie dans la mer
L’étirer du fond de l’eau
Repartir à zéro
Impossible de naviguer la rivière est gelée
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Les mains sales Montreal, Québec
Écris et composé par Fred Jacques. Accompagné par Ryan Battistuzzi à la guitare et à la réalisation, Rich Bouthillier aux drums et Dan Cesare à la basse.
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